Bonjour à tous,
Vous trouverez ci-dessous 2 articles parus dans le Var Matin du 11 mai.
Pour vous faire patienter sachez que TDEM est venu mercredi faire les derniers travaux exigéset que la Socotec doit en principe passer lundi en fin d'après-midi. Nous vous tiendrons évidemment au courant rapidement aussitôt
le raport reçu.
Aires anti-inondation: un coup dur pour les campings de l'Estérel
Publié
le vendredi 11 mai 2012 à 07h09 - 6
Le
Après les
inondations de 2010 et 2011, les établissements de plein air, souvent en situation financière difficile à cause des réparations, doivent construire des plateformes de sauvegarde
Les dirigeants des
campings qui ont subi les inondations de juin 2010 et novembre 2011 de plein fouet sont dans une situation de plus en plus diffcile. Endettés pour réparer les dégâts du deuxième sinistre, alors
qu'ils se relevaient péniblement de la première inondation, les établissements de plein air doivent faire face à une obligation très lourde. L'Etat impose en effet aux établissements qui ont été
inondés de construire des plateformes de sauvegarde, fort coûteuses. En gros, il s'agit de réaliser une terrasse à près de trois mètres de hauteur, sur pilotis, ronde pour que l'eau passe sans
affecter le sens du courant.
Des contraintes
fort coûteuses
Cette aire de survie,
d'une superficie de deux personnes par mètre carré, doit être munie d'un ascenseur pour les personnes à mobilité réduite. Le camping du Pont d'Argens, qui a attaqué les travaux dès janvier, en
est à 600 000 euros pour une plateforme de 820 m². « C'est tellement cher. On a aussi été obligé de réaliser une sortie de secours supplémentaire pour plus de 100 000 euros. Ce ne sont
même pas des investissements qui sont utiles pour les vacances des touristes. Mais si on ne payait pas tous ces travaux, on n'aurait pas le droit d'ouvrir cet été. On n'a pas eu le choix. Les
assurances nous ont toutes lâchées. La seule qui nous accepte, anglaise, est à prix prohibitifs et nous a obligés à remonter les mobile-homes à 80 cm. Nous avons dû racheter cinquante
mobile-homes et on va avoir encore pour 300 000 euros d'enrochement et de réparation des berges. Heureusement qu'on est une vieille entreprise qui n'était pas endettée, car un jeune n'aurait pas
résisté », témoigne le directeur Alain Morinais.
Au camping La Barque,
qui compte bien ouvrir au 1er juillet, 300 000 euros seront nécessaires pour la plateforme.« On n'a pas d'argent des assurances pour le sinistre de novembre 2011, on est en difficulté
financière et on ne sait plus comment faire. C'est une catastrophe. On ne nous demande pas notre avis mais on nous oblige à investir, c'est dur à vivre».
« On marche
grâce à la confiance »
« On est en plein
travaux depuis novembre, on refait les parcelles, les parkings, les bureaux, la cuisine, les sanitaires, et on marche avec la confiance. Les artisans travaillent sans être payés. Ce sont des
dépenses énormes qu'on ne peut amortir car on ne peut augmenter les prix pour les clients, on a déjà 35 % de réservations en moins que les autres années. Et tout ça en sachant qu'on peut encore
être inondé. À chaque pluie on ne dort plus. Car rien n'est résolu. Les pouvoirs publics n'ont pas l'argent pour nettoyer l'Argens mais on nous demande d'investir », renchérit Christophe
Boucherit, directeur de La Barque. D'où un sentiment d'injustice et de colère.
Bon week-end à tout
Michèle et Jea-Marc Willart